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مستجدات ولوج مدارس التعليم العالي: حدف المباريات

التقية الورعة

عضو مميز ومتألق
هل صحيح ما يروج حول الغاء اختبارات الانتقاء les concours بالكليات و المدارس العليا
كيف سيتم الانتقاء بكليات الطب مثلا
هل ستلغا المراقبة المستمرة في حساب المعدل
المرجو ممن لديه معلومات ان يفيدنا و شكرا
 
سيتم انتقاء المترشحين بناء على النقط المحصل عليها في الإمتحان الوطني مع تخصيص نسبة لنقط الإمتحان الجهوي. وتختلف هته النسب حسب التخصص المطلوب. هذا مع استثناء احتساب نقط المراقبة المستمرة.
 
هذا ما سمعته ايضا يا اخي اي انه يقال ستحتسب نقطة الجهوي بنسبة 25 في المئة والوطني بنسبة 75 في المئة . مع العلم انا كلية الطب والصيدلة اعتمدت الانتقاء على هذا الاساس ولم تكن هكالك عتبة
 
السلام عليكم
سبق لوزاة التعليم العالي في شخص السيدة الوزيرة ان تم التصريح بدلك / ومن المتوقع (حسب بعض الأخبار) ان يتم تفعيل دلك في بعض المباريات خلال 2016
اليكم مقال في هدا الاطار بالفرنسية ـ حول الموضوع

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Cette année, à peine 30% des candidats appelés à passer les concours aux grandes écoles et facultés à accès régulé se sont présentés à leur test d'admission. Généralement, d'autres déperditions sont enregistrées dans les écoles après l'annonce des résultats, puisque les candidats s'inscrivent à plusieurs examens d'entrée à la fois. Le nouveau système prévu par la tutelle pourrait remédier à cela. En 2014-2015, près de 18.331 étudiants se sont inscrits aux grandes écoles, soit +29,7% par rapport à 2010-2011

Fini les nuits blanches à préparer l'examen d'entrée aux grandes écoles établissements publics soumis à concours après le baccalauréat. Fini aussi les courses folles entre villes pour tenter sa chance un peu partout.
Cela fera sans doute partie des mesures phares du ministère de l'Enseignement supérieur des dernières années, la suppression pure et simple des concours. L'annulation sera effective à la rentrée 2016-2017. Pour la tutelle, cela sonne comme une évidence, il fallait mettre fin à ce mode d'évaluation qui nécessite une énorme logistique et coûte très cher, à la fois pour les établissements et les parents. Pour le ministère, cela va aussi «à l'encontre de l'équité et de l'égalité des chances».
Les concours seront supprimés pour toutes les écoles et facultés soumises à un test d'entrée, accessibles après le baccalauréat (voir tableau). Les écoles d'ingénieurs accessibles après deux années en classes préparatoires, elles, continueront à sélectionner leurs étudiants via le Concours national commun (CNC). Le Concours national d'accès aux écoles de management (CNAEM), organisé par les ENCG (Ecoles nationales de commerce et de gestion) et l'ESI (Ecole des sciences de l'information) pour les candidats issus des classes prépa des filières économiques et commerciales, sera également maintenu.
Le système de sélection sera digitalisé pour l'ensemble des établissements concernés, grâce à l'introduction d'une plateforme électronique qui devrait coûter près de 500.000 DH. «Même pas l'équivalent du coût d'un seul concours!», s'exclame-t-on du côté du ministère.
Les candidats seront évalués sur la base de leurs notes de baccalauréat national et régional (1ère année du bac). La tutelle a préféré ne pas prendre en considération la note du contrôle continu. «Certains élèves ont des notes très élevées au contrôle continu, mais à l'examen final, ils n'arrivent même pas à décrocher la moyenne. Ce n'est pas normal», estime une source au ministère de l'Enseignement supérieur.
La note finale attribuée sera calculée en fonction des spécificités des différentes disciplines (médecine, ingénierie, commerce )
«Chaque réseau d'écoles a soumis une formule de calcul des moyennes en fonction de ses exigences et des profils des étudiants qu'il souhaite recevoir, avec des coefficients de pondération selon l'importance des matières», explique le Secrétaire général de l'Enseignement supérieur, Mohamed Aboussalah. Les candidats seront ensuite classés par ordre de mérite.
Pour résumer, le bac en poche, l'élève n'aura qu'à remplir son dossier en précisant ses choix d'établissements. Il sera ensuite affecté en fonction de sa moyenne. Une deuxième, puis une troisième phase de sélection, destinées à combler les places qui n'ont pas été pourvues, seront ensuite organisées.
L'ENCG et l'ENSA (Ecole nationale des sciences appliquées) ont déjà tenté l'expérience de la digitalisation il y a de cela trois ans. A l'ENCG par exemple, à travers l'introduction d'une application dédiée, les candidats peuvent procéder à la préinscription en ligne. Le dossier de candidature, lui, peut être déposé dans l'établissement le plus proche de l'étudiant qui peut y préciser son centre d'examen. Les dossiers sont ensuite dispatchés sur tout le réseau ENCG. Cela permet à la fois de dresser une liste nationale et d'unifier le seuil d'admission (note exigée) pour toutes les écoles du réseau. L'affectation se fait ensuite selon le mérite, les choix formulés par l'étudiant et le nombre de places disponibles par école.
Deux autres phases de sélection sont ensuite lancées pour éviter les déperditions dues aux candidats qui, admis dans d'autres concours, abandonnent leur place. Les résultats sont encourageants, puisque 90% des postulants arrivent à décrocher leur premier choix d'affectation.
Cette année, la tutelle prévoit d'aller encore plus loin, en développant un système d'information «global et intégré» gérant toutes les plateformes déjà lancées.
A.Na - economiste
 
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